Les limites de la lutte contre le trafic international de stupéfiants

Séminaire animé par Sonny Perseil, ESDR3C / Cnam

Le trafic international de stupéfiants semble actuellement se structurer à des niveaux jamais atteints, tant du côté de l'offre, et donc de la production, de l’organisation des transactions et de la logistique, que de la demande, c'est-à-dire la consommation. C'est tout particulièrement le cas pour la cocaïne et les nouveaux produits de synthèse. Les violences liées à cette activité paraissent également progresser substantiellement partout dans le monde.

Dès lors, les États concernés mènent une politique répressive apparemment plus déterminée. Mais les nombreuses arrestations et les saisies spectaculaires sont-elles le signe d'une efficacité accrue des pouvoirs publics, ou juste d'une montée en puissance continue d'un trafic, dont les organisateurs conçoivent de sacrifier des soldats et des substances pour préserver la croissance globale du marché international ? Quelles sont, plus généralement, les limites de cette lutte contre ce commerce si particulier ?

 avec la participation de :

• France Donneaux, première substitute du Procureur du Roi à Liège
• Michel Gandilhon, expert à l’Observatoire des criminalités internationales (ObsCI) et à l’ESDR3C / Cnam
• Laurent Laniel, analyste principal, unité Politiques publiques, criminalité et marchés (PCM), Agence de l’Union européenne sur les drogues (EUDA)
• Bertrand Monnet, professeur titulaire de la chaire Management des risques criminels à l'EDHEC

Chaque intervention sera suivie d’un temps d’échanges, avec un public composé de chercheurs, politiques, responsables associatifs, professionnels de la santé, du droit et de la sécurité.

Inscription (gratuite) obligatoire : sonny.perseil@lecnam.net